Nous avons découvert Adrien Ballanger grâce à des clichés de Jérémie en train de shaper. Nous avons tout de suite adoré l’atmosphère qui s’en dégageait.
Adrien appartient à une génération de photographe quasiment né avec les appareils photos numériques, aussi nous ne pouvons que nous étonner de son choix délibéré de revenir à l’argentique.
Nous ne sommes pas ici dans un effet à la manière d’instagram. La prise de vue argentique oblige à penser à la vue préalablement, et à tirer parti des « défauts » à la manière d’un vieux 33 tours qui craque, mais qui témoigne d’une ambiance.
Les prises de vues et cadrages sont assez proches d’un travail de reportage, et illustrent de manière très poétique le travail du shapeur. Adrien ne nous propose pas un travail où la signature artistique est prédominante. Il semble s’effacer au profit du sujet.
Retrouvez Adrien sur http://adrienballanger.tumblr.com/ ou sur un projet de webzine en collaboration avec d’autres photographes https://www.facebook.com/sorrymommag.